personnalite: Dom Bernard Moreau (1816 – 1881)

Dom Bernard Moreau (1816 – 1881)

Origines et jeunesse

Né à Poilly sur Serein le 30 Janvier 1816 et décédé le 28 Novembre 1886. Fils de Jean Baptiste, tisserand et vigneron, et de Madeleine Sagourin.

Formation religieuse et premiers ministères

Il entre au Petit Séminaire en octobre 1832, puis au Grand Séminaire en 1836. Il devient sous-diacre et diacre en 1839, et prêtre le 19 décembre 1840. Il est nommé curé de Saint-Cydroine de 1841 à 1844, et de Chateauneuf de 1844 à 1849.

Le chemin vers la vie monastique

En 1850, il rejoint le Père Muard et séjourne à l’abbaye d’Aiguebelle. De retour, il prononce des vœux de profession monastique dans l’église de Saint-Léger-Vauban, prenant le nom de Frère Bernard du Sacré-Coeur.

Fondation de La Pierre-qui-Vire

Il collabore à la fondation de La Pierre-qui-Vire, remplaçant le Père Muard lors de ses prédications. Après la mort du Père Muard, il est nommé pour gouverner la communauté, devenant le second prieur de l’abbaye en 1854.

Consolidation et épreuves

Dom Bernard consolide les Constitutions du Père Muard avec le soutien de nombreuses figures ecclésiastiques et laïques. Toutefois, les Constitutions rencontrent des obstacles à Rome, requérant des ajustements pour leur approbation.

Voyages à Rome et réforme

Il entreprend plusieurs voyages à Rome pour plaider la cause de la congrégation. Ces efforts sont ponctués de succès et de revers, notamment l’adoption de la règle de Saint Benoît et l’intégration à la congrégation du Mont-Cassin.

Fin de vie et héritage

Dom Bernard continue d’être une figure centrale dans l’administration et le développement de la communauté jusqu’à sa mort. Ses dernières années sont marquées par des épreuves, notamment l’expulsion violente des moines en 1880, suite à laquelle ils trouvent refuge en Angleterre et en Belgique.

Exil et dernières contributions

Les religieux, en exil, sont accueillis à Buckfast-Abbey en Angleterre, où Dom Bernard célèbre une première messe le 21 Novembre 1883. Cette période marque la fin de son influence directe, mais son héritage perdure dans les fondations qu’il a aidé à établir.

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